mars
30
2023
Child Focus existe depuis 25 ans. L’organisation a géré 85 000 dossiers, dont 43 000 dossiers de disparition et 42 000 dossiers d’exploitation sexuelle. 25 ans plus tard, Child Focus est plus pertinente que jamais. L’organisation constate que de plus en plus de jeunes sont sous pression. Le nombre de dossiers de disparition reste relativement stable au fil des années, mais le nombre de dossiers d’exploitation sexuelle est en fort hausse, suite à de nouveaux phénomènes sociétaux tels que le sexting non-consensuel, la sextorsion et le grooming, ou encore la diffusion en ligne d’images d’abus sexuel d’enfants.
Child Focus a été créée à la suite de l’affaire Dutroux et de la Marche Blanche pour apporter un soutien aux victimes de disparition et d’exploitation sexuelle et leurs proches. Dès le départ, la fondation a pu compter sur un protocole de collaboration unique avec la police et le parquet, qui s’est transformé en un partenariat solide. Depuis ce protocole de collaboration, l’organisation et la Cellule des Personnes Disparues comptent beaucoup moins d’enfants disparus de longue durée, ce qui témoigne d’une collaboration efficace. De plus, Child Focus collabore également de manière étroite avec le secteur de l’aide à la jeunesse, différentes organisations ainsi que des acteurs privés tels que des entreprises technologiques comme : Google, Microsoft et Meta.
Une solidarité à toute épreuve
25 ans plus tard, l’organisation sent encore et toujours cette énorme solidarité envers les victimes et leurs proches que celle manifestée lors de la Marche Blanche. Lorsqu’un enfant disparaît, Child Focus mobilise la population et l’appelle à participer activement à la recherche de l’enfant en partageant des avis de disparition sur les réseaux sociaux ou en cherchant l’enfant disparu dans son entourage. Cette implication du grand public est précieuse afin d’atteindre le plus de personnes possible en un minimum de temps.
Soutien financier indispensable
Cette solidarité se retrouve dans le financement de Child Focus. Outre le soutien limité du gouvernement, l’organisation peut compter sur le soutien du grand public pour 56% de ses revenus. Malgré ce soutien financier important, Child Focus reste une organisation fragile qui nécessite des ressources supplémentaires pour faire face au nombre croissant de dossiers. Ce n’est qu’à cette condition qu’elle pourra poursuivre ses activités dans l’intérêt des enfants et continuer à répondre efficacement aux défis sociétaux.
« Child Focus existe depuis 25 ans. 25 années durant lesquelles beaucoup de choses ont changé dans notre manière d’appréhender les problèmes qui nous occupent, souvent positivement. Aujourd’hui, nous sommes nettement plus avancés qu’à nos débuts : nous avons mis en place des partenariats solides, nous assurons une excellente collaboration sur le terrain, nous soutenons chaque année davantage de victimes et leurs proches, nous effectuons un travail de prévention cohérent et mieux ciblé. Nous pouvons toujours, et encore, compter sur le soutien du grand public mais aussi sur celui de nos précieux volontaires et de nos indispensables donateurs. » déclare Heidi De Pauw, CEO de Child Focus.
Relever les défis futurs
Depuis sa création en 1998, Child Focus continue d’adapter ses réponses aux différents types de défis, de besoins et de tendances apparues au sein de la société en matière de disparition et d’exploitation sexuelle d’enfants, hors ligne et en ligne. Au cours des premières années, l’accent était mis sur l’aspect opérationnel, à l’aide et au soutien aux victimes et à leurs proches. Ces dernières années, l’accent est de plus en plus mis sur la prévention, la sensibilisation, la recherche et le travail de plaidoyer. La prévention connaît aujourd’hui la plus forte croissance chez Child Focus. En 25 ans de temps, l’organisation a acquis une expertise dans les domaines qu’elle couvre et la partage à travers des outils de prévention et des formations pour les enfants, parents et professionnels.
La technologie est nettement plus avancée qu’il y a 25 ans. Les phénomènes autour desquels travaille Child Focus tels que les images d’abus sexuel d’enfants, le sexting non-consensuel, le grooming et la sextorsion, sont de plus en plus influencés par ces développements technologiques. S’attaquer à la technologie par la technologie, tel sera donc le message pour l’avenir. Ne pas craindre ces développements, mais plutôt adopter une approche innovante. Child Focus souligne ici l’importance d’accompagner préventivement les enfants dans ce monde connecté afin qu’ils apprenent à s’amuser en toute sécurité et à demander de l’aide d’une personne de confiance adulte, leur Max, si les choses tournent mal.
Anniversaire dans l’Atomium
Aujourd’hui, Child Focus a fêté son 25ème anniversaire dans l’Atomium à Bruxelles. Ce matin, une session du jeu collaboratif Max 24/7 a eu lieu en présence de Sa Majesté la Reine Mathilde et des enfants de l’école primaire. Elle a été suivie d’une session plénière en présence de la police, le parquet, l’aide à la jeunesse, des ministres et des victimes de disparition et d’exploitation sexuelle et leurs proches. Parallèlement, nos équipes ont également accueilli 150 enfants dans l’Atomium qui ont pu participer à de nombreuses activités telles que le jeu Max 24/7, le mur d’escalade Max, des histoires racontées par des conseillers de Child Focus, des ateliers créatifs, ... Tout au long de la journée, les partenaires et volontaires de l’organisation se sont également rendus à ces différentes activités.
Contact presse: Selyna Ayuso Ferrandiz – Public Relations Manager – Selyna.ayusoferrandiz@childfocus.org 0473/81.17.82