Projets financés
La Fondation Roi Baudouin finance différents projets de prévention de Child Focus :
- Le jeu en ligne « MISSING » via le fonds « Georgette Van Der Schelden ».
- Le projet de prévention « Girl Power Squad » via le fonds « Hope For Girls ».
Interview avec Farah Ridane, Head of Education and Talents
Farah Ridane, vous êtes Head of Education and Talents à la Fondation Roi Baudouin, qui nous soutient depuis 28 ans.
Ce partenariat est effectivement ancré dans un contexte historique fort, marqué par l’affaire Dutroux. À la suite de ce traumatisme collectif, la Fondation Roi Baudouin (FRB) a été un acteur clé au moment du lancement de Child Focus. Elle a d’ailleurs fait partie des grands contributeurs initiaux qui ont permis à l’organisation de voir le jour. Depuis la création de Child Focus, la FRB n’a jamais cessé d’accompagner l’organisation. Elle continue aujourd’hui à la soutenir financièrement et est présente au sein de son Conseil d’administration. Ceci permet un dialogue constant, une compréhension fine des défis actuels et une collaboration stratégique sur le long terme.
Pouvez-vous nous dire en quoi les missions de Child Focus correspondent à la stratégie de soutien de votre Fondation ?
La Fondation Roi Baudouin a pour mission de contribuer à une société meilleure, qui ne laisse personne de côté, en Belgique, en Europe et ailleurs dans le monde. Cela passe par le soutien à des projets et des acteurs qui renforcent la cohésion sociale et qui ont un impact positif et durable.
Notre stratégie de soutien repose sur une vision globale du parcours de l’enfant et de sa capacité à développer pleinement son potentiel. Dans toutes nos actions, nous poursuivons trois objectifs clés : l’équité, le bien-être et la performance du système éducatif. Ces trois dimensions sont intimement liées et guident nos appels à projets ainsi que les thèmes que nous choisissons de soutenir.
Dans ce cadre, la sécurité en ligne des jeunes est devenue une préoccupation majeure pour notre Fondation. La société protège de mieux en mieux les enfants dans la vie réelle depuis l’affaire Dutroux, mais en ligne, il manque encore selon moi, des balises essentielles. Les phénomènes numériques comme l’exposition à des contenus inadaptés, le cyberharcèlement, le chantage et le grooming, entraînent des répercussions directes sur le bien-être des enfants. Et lorsque celui-ci est fragilisé, il affecte leur scolarité, leur santé mentale, leur confiance en eux et leur capacité à avancer dans leur parcours.
Notre partenariat me tient à cœur parce qu’une prévention agile, adaptée aux réalités de chaque famille, est indispensable.