nov.
13
2020
Child Focus lance un appel pour garder les écoles ouvertes après les vacances prolongées de Toussaint. Dès le début de la pandémie, les spécialistes nous avaient prévenus de ce qu’un confinement pourrait signifier pour de nombreux enfants. Une crainte qui s'est avérée fondée, les chiffres des lignes d’appels d’urgence et des centres d’aides de première ligne l’ont prouvé. Ces chiffres parlent d'eux-mêmes.
Entre la mi-mars, le début du confinement et la mi-juin, nous avons observé que :
- le nombre de signalements de « grooming » en ligne (des adultes qui abordent des mineurs en ligne en ayant pour objectif ultime l'abus sexuel) a presque triplé.
- les dossiers relatifs à des cas de « sextortion » (extorsion sexuelle) de mineurs ont augmenté de +118%.
- le nombre de plaintes de jeunes victimes de harcèlement sexuel en ligne a doublé.
- le nombre de signalements d'images d'abus sexuel d’enfants via notre point de contact civil www.imagesdabus.be a triplé.
- à l'échelle européenne, le dernier rapport d'EUROPOL fait état d'une multiplication par dix des découvertes d'images d'abus sexuel d’enfants en mars.
« Child Focus, aux côtés de nombreux autres acteurs des droits de l'enfant et organisations d'aide, plaident donc pour la réouverture des écoles après les vacances d'automne. Pour les enfants les plus vulnérables en particulier, le retour à l'école signifie un contact social, une structure mais aussi une main tendue qui peut aider à résoudre les problèmes. Surtout lorsqu'ils grandissent dans une situation difficile avec peu d'espace, du stress ou de la violence, l'impact positif des activités scolaires et de loisirs est énorme. » déclare Heidi De Pauw, Directeur général de Child Focus.
Contact
Selyna Ayuso Ferrandiz, responsable des relations publiques chez Child Focus, Selyna.ayusoferrandiz@childfocus.org, 0473/31.17.82.